Les rues sont bavardes. Nul besoin de chercher longtemps les messages inscrits sur le bitume, les trottoirs ou les murs de nos villes (ici Paris et NYC) pour entendre ce qu’elles ont à nous dire. 

Elles nous chuchotent des mots doux en allant acheter une baguette, nous interpellent sur des sujets existentiels sur le chemin du travail ou nous déclarent leur flamme au hasard d’une promenade, pour peu qu’on leur prête un peu attention. 

A coups de tags sauvages elles se provoquent, s’amusent, se lancent des défis et se répondent. Elles flirtent et aiment passionnément, puis elles se quittent, rient et pleurent, poussent des coups de gueule et ont des traits de genie.

Cet art spontané, brut, souvent clandestin à la créativité « en dehors des clous », et éphémère par définition n’a rien à vendre. Il ne se prend pas au sérieux. Souvent perçu comme une nuisance, une saleté de plus dans nos villes, Il se sait en sursis, à la merci d’un coup de karcher, et il aime ça. 

Amateurs de belles rencontres, ouvrez l’oeil. 

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