Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours rêvé d’aller en Antarctique.
J’ai fantasmé ses paysages de glace et ses promesses mythiques de bout du monde.
J’ai fredonné les mots de Michel Berger
“Je m’en irai dormir dans le paradis blanc, ou les manchots s’amusent des le soleil levant
et jouent en nous montrant, ce que c’est d’être vivant
Je m’en irai dormir dans le paradis blanc, ou l’air reste si pur qu’on se baigne dedans
à jouer avec le vent, comme dans les rêves d’enfant”
Le moment venu j’ai eu peur d’avoir mis la barre trop haute, d’être forcément un peu déçue.
Mais l’Antarctique s’est offert encore plus belle, plus émouvante et plus sauvage qu’espéré.
J’ai abandonné tous mes repères devant cette terre que l’homme n’a pas domptée.
Les seuls maîtres des lieux sont ces gigantesques icebergs, ces montagnes de glace, sculptés
par les vents et les vagues comme des oeuvres d’arts.
Les pingouins, éléphants de mer, baleines et oiseaux de mers sont chez eux.
Saviez-vous qu’un albatros peut voler plusieurs mois sans se poser!
L’homme tout puisant n’a plus son mot à dire, juste peut-il admirer.



























